Si vous êtes fan de voitures françaises, sans doute êtes-vous frustrés par le peu de noblesse des mécaniques d’après-guerre de nos constructeurs : en effet peu de V6, pas de V8 et encore moins de V10 ou V12. Du quatre cylindres à profusion et ces dernières années, on a même droit aux trois cylindres. Une fiscalité dissuasive combiné aux crises pétrolières sont les explications généralement avancées pour justifier le non-choix de mécaniques dites nobles et performantes. Pourtant, nos voisins d’outre-Rhin se sont affranchis de ces contraintes et ont, au fil des années, développés des mécaniques affutées à six et huit cylindres.
Parmi ceux-ci, BMW et son préparateur le plus connu Alpina qui a tant fait rêver dans les années 80. Justement à cette époque, Peugeot avait dans son catalogue la 505 dont certains (j’en faisait partie) espéraient qu’elle soient une BMW à la Française. Malgré ses nombreuses qualités, ses versions Turbo et V6, elle n’a jamais pu se hisser tout à fait à la hauteur d’une 323i ou 528i.
Plus tard, Peugeot a collaboré avec BMW sur des petites motorisations destinées notamment aux Minis et autres 207. Imaginons un instant que cette réunion aie eu lieu dans les années 80 et sur des motorisations haut de gamme, nous aurions une 505 motorisée avec un V6 digne de ce nom et peut-être même que le préparateur Alpina se serait penché sur le sujet ! Voici donc ma vision de la 505 Alpina :

La 505 n’a pas rencontrée le succès de sa devancière la 504 mais elle avait un style sobre et dynamique, un peu à la manière des Alfa-Roméo Alfetta ou Triumph Dolomite. Une version Alpina lui aurait certainement donné une image plus aboutie ainsi qu’une place de choix dans le giron des berlines sportives, et partant, aurait connue le succès de son ainée. Ceci jusqu’en Angleterre où Peugeot aurait réalisé pour ce marché une série spéciale en vert racing Anglais !



Répondre à Pro Compte Annuler la réponse.