Fiat Dino Coupé : che bella !

Cette fois-ci je vous emmène de l’autre côté des Alpes, en Italie, chez Fiat. Si je vous demande qu’est-ce que cette marque vous évoque, vous allez sans doute me répondre en premier lieu la 500, son remake date de 10 ans et peuple bien nos routes. Elle est bien sûr largement inspirée de la 500 des années 60 tout aussi populaire à l’époque. Si je poursuis la question, vous allez sans doute me parler des 127, Uno ou autres Punto. Bref, de véhicules de petites tailles, abordables et populaires et qui ont tous été largement diffusés. Mais vous n’allez sûrement pas me parler de celle qui m’intéresse aujourd’hui, à savoir la Fiat Dino Coupé ! Eh oui, à la fin des années 60 et au début des années 70, Fiat a tenté une incursion dans le haut de gamme, avec comme par exemple et entre autre la 130. Ces véhicules ont été peu diffusés en France et je suis certain que vous n’avez pas du voir beaucoup de Dino sur nos routes, tout comme moi ! Et pourtant, cette voiture m’est bien familière : outre le fait que je l’ai découverte dans le fameux numéro spécial salon annuel de l’Auto-journal, j’en possédais une en miniature de marque Norev ! Sa ligne Fast-Back, bien en phase avec son époque (cf. Audi 100 coupé, Aston-Martin DBS, Opel Manta 1, etc…), sa calandre à quatre phares ronds m’avaient séduit et me séduit toujours d’ailleurs. Mais outre son physique avantageux, qu’a-t-elle de plus cette belle Italienne ? Un moteur Ferrari, eh oui ! Il s’agissait d’un 6 cylindres en V de 2l développant au départ 160 ch et évoluant vers 2,4 l et 180 ch dans un second temps, propulsant celle-ci à la vitesse astronomique pour l’époque de 220 km/h ! Ce moteur est partagé avec la petite Ferrari Dino que ceux qui ont suivi la série « Amicalement Vôtre » connaissent bien puisque c’était la monture de Dany Wild/Tony Curtis ! Alors voilà cette belle Italienne méconnue :

Avec ses nombreux chromes, elle est bien dans la mouvance des années 70, mais qui dit années 70, dit aussi « Muscle Cars ». Phénomène né aux Etats-Unis et accouchant de voitures sauvages grimées en guerrières de la route : capot noir, bandes courant sur les flancs ou le toit, etc… Le concept, surtout sa part esthétique, a été décliné sur des modèles Européens tels la Ford Capri ou l’Opel Manta. Imaginons un instant que nos chers transalpins aient appliqués la recette à leur « Ferrafiat », cela aurait pu ressembler à ceci :

Les années 70 étant synonymes aussi des grandes heures des courses d’endurance, tout amateur du sujet se souvient de la marque Gulf avec ses populaires couleurs orange et bleue. Supposons que Fiat ait participé à ce type de course avec ce sponsor, nous aurions eu droit à cela :