Renault 14 Alpine, following the footsteps of the Golf GTI
FR – J’avais déjà consacré un article à la Renault 14 en septembre 2019, où je proposais une version sportive, identique à celle présentée ici. Alors, pourquoi y revenir, me direz-vous ? Tout simplement parce qu’en revoyant récemment mes dessins de l’époque, je les ai trouvés en décalage avec mon niveau actuel. Il fallait donc que je retravaille cette version sportive, que je baptise Alpine, en clin d’œil à sa sœur, la Renault 5.
Dans la petite animation ci-dessous, vous pouvez observer les différences entre le dessin de 2025, plus profond et plus riche en relief, et celui de 2019. Cela est principalement dû au retravail des reflets de la carrosserie et du vitrage, mais pas seulement : j’ai affiné l’intérieur, les essuie-glaces, la calandre, les phares, les jantes, et j’en ai profité pour repositionner les roues — le tout pour plus de réalisme. J’ai aussi revu le spoiler, qui ne descendait pas suffisamment. Enfin, je vous propose aujourd’hui cette version avec davantage de teintes (issues du nuancier officiel Renault) et trois types de jantes.
EN – I already wrote an article about the Renault 14 back in September 2019, in which I proposed a sporty version—identical to the one presented here. So why revisit it, you might ask? Simply because, when I recently looked back at my drawings from that time, I found they no longer matched my current skill level. So I decided to rework this sporty version, which I’ve named Alpine, as a nod to its sister, the Renault 5.
In the short animation below, you can see the differences between the 2025 design—deeper and more detailed—and the 2019 version. These changes are mainly due to revised reflections on the bodywork and windows, but not only that: I also refined the interior, windscreen wipers, grille, headlights, and rims, and took the opportunity to reposition the wheels—all to achieve greater realism. I also redesigned the spoiler, which previously didn’t extend far enough downward. Finally, this version now comes in more colors (from the official Renault palette) and with three types of rims.


Quel moteur pour cette 14 Alpine ?
What Engine for the Alpine 14?
FR – Comme vous le savez, la Renault 14 reprenait le moteur de la Peugeot 104, dont la cylindrée maximale était de 1 360 cm³. Sur la version TS de la 14, on retrouve bien ce moteur, mais avec une puissance limitée à 70 chevaux, contre 80 chevaux pour les 104 S/ZS. Un tel niveau de puissance reste toutefois trop faible pour prétendre au statut de sportive : il faudrait viser au minimum 90, voire 100 chevaux. Facile, me direz-vous : il suffirait de reprendre l’évolution de 93 chevaux utilisée sur les 104 ZS2 et Visa Chrono. Certes, mais ce moteur, avec ses deux carburateurs double corps, est assez pointu, et il faut monter haut dans les tours pour en tirer toute la quintessence. Un caractère bien adapté aux sportives pures et dures que sont les deux modèles précités, mais moins à une utilisation polyvalente.
EN – As you may know, the Renault 14 used the same engine as the Peugeot 104, with a maximum cubic capacity of 1,360 cm³. The TS version of the 14 featured this engine, but with power limited to 70 horsepower—compared to 80 horsepower for the 104 S/ZS. However, this level of output is still too low to qualify as a true sports car: at least 90, if not 100 horsepower, would have been needed. Easy solution, you might say—just use the 93-horsepower engine from the 104 ZS2 or Visa Chrono. True, but that engine, with its twin twin-barrel carburetors, is quite sophisticated and needs to be revved high to deliver its performance. This kind of character suits purebred sports cars like those two models, but less so for a more versatile car.



FR – Autre option : y greffer un turbo. Renault l’a fait sur la 18, alors pourquoi pas sur la 14 ? L’objectif de puissance aurait certainement pu être atteint de cette manière.
Une autre alternative aurait été de reprendre le « Cléon fonte » des Renault 5 Alpine et Alpine Turbo, développant respectivement 93 et 110 chevaux. Une solution simple en apparence, mais rappelons que les architectures mécaniques des 5 et 14 sont complètement différentes : moteur en position longitudinale pour la première, transversale pour la seconde. Il aurait donc fallu de profondes modifications, tant au niveau du train avant que de la carrosserie. Je doute même qu’il ait été possible, compte tenu de l’encombrement du moteur et de sa boîte en bout, de l’intégrer dans la caisse de la 14.
EN – Another option would have been to add a turbo. Renault did it with the 18, so why not with the 14? That would certainly have allowed the target power to be reached.
An alternative could have been the Cléon fonte engine from the Renault 5 Alpine and Alpine Turbo, producing 93 and 110 horsepower respectively. It seems like a simple solution, but it’s worth remembering that the mechanical layouts of the 5 and 14 were entirely different: longitudinal for the former, transverse for the latter. This would have required major modifications to both the front end and the bodywork. I even doubt whether the engine and its end-mounted gearbox could physically fit into the 14’s engine bay.



FR – La solution la plus adaptée aurait sans doute été d’y installer le moteur type F, apparu plus tard sur les Renault 9/11 et repris sur la Supercinq. De type transversal, il aurait pu s’intégrer plus facilement dans l’espace moteur de la 14, tout en offrant la puissance souhaitée. Mais à l’époque de la carrière de la 14, ce moteur était encore en développement.
EN – The most suitable solution would probably have been to use the F-type engine, which later appeared in the Renault 9/11 and was also used in the Supercinq. Since it was mounted transversely, it could have been more easily integrated into the Renault 14, while offering the desired level of performance. But during the 14’s production run, that engine was still under development.



FR – Bref, seul un ingénieur de chez Renault, à l’époque, aurait pu valider l’une de ces solutions. Tout dépendait aussi des moyens que la marque au losange aurait été prête à engager. Malheureusement, la Renault 14, souvent considérée comme le parent pauvre de la gamme, n’a pas bénéficié, contrairement à d’autres modèles, de nombreuses évolutions. Dommage, car une version Alpine de 110 chevaux aurait pu constituer une belle alternative à la Golf GTI !
EN – In short, only a Renault engineer from that era could have validated one of these options. It all depended on the resources the brand was willing to invest. Unfortunately, the Renault 14—often seen as the underdog in the lineup—didn’t benefit from much development, unlike some of its siblings. That’s a shame, because a 110 hp Alpine version could have been a fantastic alternative to the Golf GTI!


Répondre à Philippe Bouton Annuler la réponse.